En dépit – ou peut-être à cause – de son succès et de son statut de « cause célèbre » sur Internet, l’idée de la transparence telle qu’elle est conçue par WikiLeaks est loin de faire l’unanimité. Steven Aftergood, auteur du blog Secrecy News et John Young de Cryptome.org, sont deux militants de la lutte contre le secret précédemment contactés par le staff du site Internet avant sa sortie officielle, qui ont fait savoir haut et fort leur refus de rejoindre le projet. Interviewés par nous, ils se sont montrés plutôt méfiants de la « marque » WikiLeaks dans le mouvement en faveur de la transparence. Carrément défiant, l’homme-seul de Cryptome.org – qui nous a paru tout sauf impressionné par les médias participatifs – voit dans le projet porté par M. Assange, un « hacker’s wet dream » (email anonyme publié par Cryptome.org, 2010). D’autres comme l’auteur anonyme – et qui souhaite le rester – du blog WikiLeak.org, sont très critiques du projet, de ses aspects conceptuels et techniques à ses enjeux sécuritaires et légaux.
A l’inverse, des supporteurs du site se montrent particulièrement passionnés dans la défense de son idéal et d’un dévouement remarquable pour sa cause. Cohen[1], un jeune étudiant en informatique allemand de 19 ans, rencontré sur le chat IRC de WikiLeaks, consacre aisément cent heures de travail à un seul document, essaie de convaincre ses amis et connaissances de contribuer financièrement et donne littéralement de son sang – qu’il vend à la Croix Rouge – pour supporter le site de whistleblowing.
Cohen a entendu parler pour la première fois du site en lisant un article sur un blog mntionnant une wikifuite sur les réseaux du Bundesnachrichtendienst (BND)[2]. « J’adore ce genre de chose. ;) » nous confie-t-il, candide. Lorsque nous lui faisons plaisamment remarquer que des dons de sang pour aider WikiLeaks font de lui « pratiquement un saint », il répond très sérieusement: « Non, je ne fais que vivre ma passion. :) Il ya a une différence entre connaitre le chemin et faire le chemin. »
1) Un public jeune, mâle, éduqué et passionné
Dans l’univers de WikiLeaks, ils sont plusieurs Cohens à « faire le chemin ». D’après les moyennes des sites de statistiques Internet Alexa et Quantcast, wikileaks.org est généralement visité par des hommes de type caucasien qui ont fait des études supérieures, ont entre 18 et 30 ans – avec une concentration chez les 18-24 ans – et n’ont pas d’enfants. A peu de choses près, c’est le même groupe démographique que l’on retrouve sur le chat IRC. Etudiants en informatique, en mathématiques, en histoire, en sciences politiques …, ils aiment, comme Cohen, « tout ce qui a rapport avec la démocratie, la liberté, les trucs modernes et l’économie » et, comme lui, « [ils] déteste[nt] les putains de politiciens menteurs. » Nés en pleine crise générale de la confiance (Dalton 2004), ils sont beaucoup plus affectés par les paniques morales qui accompagnent régulièrement le double déficit démocratique et, par conséquent, ils sont considérablement plus susceptibles d’être séduits par le remède plutôt radical proposé par WikiLeaks. N’étant d’aucune orientation politique particulière – certains s’identifient comme anarchistes – et de croyances religieuses non définies, ils sont naturellement libertaires, à l’instar du cyberespace où ils rêvent et travaillent à un monde meilleur.
Ólafur[3] est un étudiant islandais en Histoire de vingt-quatre ans. Dans son rêve d’un monde meilleur, il y a une Islande où des mensonges et des secrets comme ceux qui ont amené un pays entier au bord de la faillite ne seront plus possibles. Admirateur du projet WikiLeaks, il a invité ses responsables à intervenir à une conférence en décembre dernier. Deux d’entre eux (MM. Assange et Schmitt) sont arrivés … et sont restés. Deux mois plus tard, le 17 février 2010, une proposition de loi visant à faire de l’Islande un « refuge » pour les journalistes, l’Initiative Islandaise pour la Modernisation des Médias (IMMI), est introduite devant le parlement.
Ólafur, qui a participé à l’écriture et à la traduction de la proposition de l’islandais à l’anglais, ne pense toutefois pas qu’à son pays. Il s’estime partie d’un mouvement global, celui de la communauté des hackers qu’il décrit comme « un groupe de personne dispersé, assez grand, qui sont techniquement compétents et préfèrent distinctement voir la technologie utilisée pour limiter l'exercice du pouvoir, plutôt que de le compléter. » Se méfiant de la plupart des militants (activistes), il trouve les projets de hackers comme WikiLeaks « d’une rafraichissante liberté face aux politiques identitaires qui semblent prédominer aujourd’hui». Pratique, il est d’une génération qui veut se débarrasser des chichis – dont Twitter et ses cent quarante caractères est un symbole très parlant – et veut des résultats, vite et bien. Comme nous lui faisions remarquer des similitudes entre sa présentation de la mission des hackers (engagés) et l’analyse foucaldienne du complexe pouvoir-savoir, le futur historien sembla peu enthousiasmé par son illustre confrère. « C’est ce qu’on m’a dit », il concède. Avant d’ajouter, « Je trouve la sociologie allemande bien productive, par contre. »
Des résultats vite et bien, c’est aussi ce que promet WikiLeaks qui ne rate pas une occasion de mettre en avant sa productivité. « Comparez notre record immaculé à celui du New York Times, par exemple » aime à répéter M. Assange, alors que la campagne de levée de fonds est accompagnée, de façon permanente, par ce constat du journal The National au 19 novembre 2009 : « WikiLeaks a probablement produit plus de scoops dans sa courte vie que le Washington Post au cours des trente dernières années. » Le site, dont le succès repose sur la confiance que lui font ces utilisateurs, semble avoir, sur bien des points, réussi son pari.
Ruggero[4], est originaire du Sud de l’Europe et vient « d’un pays où la liberté de la presse est restreinte ». Agé de trente ans environ, il a fait des études en sciences politiques et a travaillé/travaille pour l’armée et le gouvernement local. C’est ainsi qu’il est entré en possession de documents compromettants[5] qu’il a décidé de publier sur WikiLeaks, il y a moins d’un an. Il a mal pour son pays, «un bel endroit, mais il est impossible de se battre pour lui [à moins d’utiliser le monde extérieur] ». C’est la capacité de WikiLeaks à faire connaitre des problèmes locaux au monde entier, qui semble avoir convaincu Ruggero de « faire le saut ». « J’avais toujours rêvé d’un site comme ça, nous explique-t-il. J’y ai pensé pendant des années et puis il a finalement vu le jour. » Il ne peut pas trop parler de WikiLeaks autour de lui mais il a réussi à convaincre son cercle d’intimes d’y contribuer financièrement, et n’hésiterait pas à y soumettre d’autres fuites, si l’occasion se représentait.
Un autre indicateur du succès du site Internet est la wikification de son service légal. L’actuelle page d’accueil du site maintient cette liste plutôt impressionnante de 18 supporteurs (associations de journalistes, maisons d’édition, agences de presse et organisations de défense de la liberté d’expression) qui offrent gratuitement leur expertise légale au projet :
- Reporters Committee for the Freedom of the Press (RCFP)
- The American Society of Newspaper Editors (ASNE)
- The Associated Press (AP)
- Citizen Media Law Project, de l’Université Harvard
- The E.W Scripps Company
- Gannett Co. Inc
- The Hearst Corporation
- The Los Angeles Times
- National Newspaper Association (NNA)
- Newspaper Association of America (NAA)
- The Radio-Television News Directors Association (RTNDA)
- The Society of Professional Journalists (SPJ)
- Public Citizen, de Ralph Nader
- The Electronic Frontier Foundation (EFF)
- The American Civil Liberties Union (ACLU)
- The Project on Government Oversight (POGO)
- Jordan McCorkle, de l’Université du Texas
Ils constituent, avec d’autres, la ligne de défense (légale) d’un site qui se veut post-national dans un monde qui est encore (inter)national.
Demeurent toutefois quelques sceptiques.
2) Des enjeux sécuritaires, légaux et éthiques complexes
La toute première wikifuite remonte au 3 janvier de l’année 2007, alors que WikiLeaks, encore en phase d’implémentation, cherchait à créer un conseil consultatif public. Contacté par les responsables du futur site, M. Aftergood ajouta à son refus, une critique du concept qu’il publia sur son blog :
[W]e do not favor automated or indiscriminate publication of confidential records…In the absence of accountable editorial oversight, publication can more easily become an act of aggression or an incitement to violence, not to mention an invasion of privacy or an offense against good taste.
Recruté lui aussi par les instigateurs du projet, M. Young est un architecte dont le site Cryptome.org a publié des milliers de secrets gouvernementaux depuis 1996, mais dont le format est si peu convivial qu’il pourrait tout aussi bien être crypté pour l’utilisateur moyen. C’est apparemment l’effet recherché puisque, ainsi qu’il nous l’a précisé au cours de notre entretien, sa bibliothèque de documents est destinée à celui qui s’intéresse à une question particulière et non au curieux proverbial.
Au début enthousiaste, M. Young en arrive peu à peu à soupçonner le projet de site d’être « une campagne de désinformation contre la vraie dissidence » et de « travailler pour l’ennemi ». Le 7 janvier 2007, trois mois après avoir reçu le premier message de WikiLeaks (daté du 3 octobre 2006), il rend publique la totalité de ses échanges de courriel avec les responsables du projet ; un sort qu’il a aussi réservé à notre conversation.
Après avoir accordé son support au projet et accepté d’enregistrer les noms de domaine wikileaks.org, wikileaks.cn, wikileaks.info, il expliqua ainsi sa décision :
The finally fed-up turnaround occurred with the publication today of the $5 million dollar by July fund-raising goal … I called that … a surefire indication of a scam. This is the exact technique used by snake oilers, pol[itician]s and spies. Requests to Cryptome to keep stuff quiet are regular fare and they always get published.
Les deux incidents ont créé un buzz sur Internet et forcé WikiLeaks à sortir de l’ombre, bien avant la date prévue. A eux deux, ils signalent la quadruple fragilité du site Internet:
1. un objet controversé : le whistleblowing
2. des sujets puissants et légalement autorisés à garder des secrets, à défaut de l’être légitimement
3. le secret obligatoire pour obtenir la confiance de lanceurs d’alerte et des utilisateurs ; ce qui, paradoxalement risque de susciter la paranoïa
4. un modèle économique uniquement basé sur les dons des utilisateurs, la (les fonds de départ auraient été avancés par les fondateurs dont Julian qui « [a fait] de l’argent avec l’Internet et voulai[t] redonner à la communauté »). Un modèle sans doute adopté, en réponse aux critiques de M. Young, mais qui suspend le fonctionnement du site au bon vouloir de ses utilisateurs.
A ces faiblesses structurelles s’ajoutent des questions sur la sécurité du site – dont le blog WikiLeak.org s’est fait le spécialiste – et qui remettent en cause les garanties offertes par celui-ci. Bien trop techniques pour être reprises dans la présente analyse, elles nous ont parues, pour la plupart, de peu de conséquences et ne sont mentionnées ici que pour référence. WikiLeaks précise sur son site que « tous les fichiers sont traités dans un environnement cryptographiquement sécurisé et isolé, en utilisant [le cipher] AES256, le cryptage TOP SECRET approuvé par le Département de la Défense aux Etats-Unis pour le stockage de longue durée et pour la mémoire d’échange ». En langage non technique, cela signifie que le document original est protégé à tout moment en utilisant la meilleure technologie de cryptage à date. Ce qui réduit considérablement les risques de retraçage et ce, même dans le cas où l’on aurait omis les trois premières étapes recommandées par nos experts en sécurité informatique et en protection des données :
1) le nettoyage du document pour en enlever toutes les métadonnées – soient les données à propos du document comme le nom, l’auteur, les éditeurs … générées automatiquement par le logiciel de traitement de texte,
2) l’utilisation d’un intermédiaire – de préférence, un inconnu – pour faire la soumission et
3) l’utilisation d’une technologie d’anonymisation comme, par exemple, mixminion anonymous remailers pour soumettre le document à WikiLeaks.
Enfin, et non des moindres, les questions d’ordre légal représentent un enjeu majeur pour le site de whistleblowing qui, dans sa courte existence, aurait déjà fait l’objet de plus d’une centaine de poursuites judiciaires. Ces échecs répétés attestent de l’impossibilité de la censure sur Internet. Par un de ces tours dont ce dernier a le secret, c’est grâce à la tentative de la banque suisse Julius Bär d’empêcher la publication d’un document faisant état de blanchiment d’argent par des agents de la banque de gestion de titres aux îles Caïman, que WikiLeaks deviendra célèbre.
Le 15 février 2008, la banque obtient d’un juge fédéral américain que la société californienne Dynadot efface wikileaks.org de ses registres DNS, bloquant l’accès au site par cette adresse. Ce résultat provoque 1) des réactions d’outrage dans les médias et parmi les groupes de défense de la liberté sur Internet qui défendent WikiLeaks en faisant appel au premier amendement de la Constitution américaine – particulièrement libérale en matière de liberté d’expression – et 2) un examen minutieux des documents que la banque espérait protéger par des millions d’internautes qui se précipitent sur les sites miroirs contenant la fuite. Le juge reviendra sur sa décision le 29 février 2008, autorisant l’opérateur à réactiver l'adresse et WikiLeaks à maintenir disponibles les documents publiés sur la banque, qui abandonne la poursuite le 5 mars suivant.
Ces effets pervers des tentatives de censure sur la Toile y sont appelés l’effet Streisand – du nom de la célèbre chanteuse Barbara Streisand dont les efforts pour faire enlever du Réseau des photos satellites de sa maison se sont traduits par des millions de personnes se rendant compte de l’existence de ces photos et y accédant. Ce phénomène, où les intentions du censeur se retournent contre lui, souligne l’ineffectivité des efforts légaux pour limiter la diffusion des documents sur l’Internet … puisque telle l’Hydre de la mythologie, pour chaque site bloqué des copies apparaissent partout sur le Web. Les nombreux succès légaux de WikiLeaks en ont fait une sorte d’expert en matière de liberté d’expression. Elles ont conduit à une professionnalisation graduelle du site, qui a abouti, en Islande, à sa toute première action de créateur de normes professionnel (Becker, 1973 :153).
3) La Icelandic Modern Media Initiative
Le 9 octobre 2008, Kaupthing, la plus grande banque d’Islande, est mise sous tutelle. Le même jour, tous les cours de la bourse islandaise sont suspendus. Ces deux événements complètent la débâcle commencée dix jours plus tôt, le 29 septembre, avec la nationalisation de Glitnir, la troisième banque du pays, puis, le 7 octobre, avec la prise de contrôle du Landsbankin, deuxième banque du pays, par le gouvernement islandais. L’effondrement de ces trois banques à la fois « too big to fail » et « too big to bail » a présidé à la crise financière la plus grande de l’Histoire, relativement à la taille du pays (The Economist, 11/12/09). Avec l’Islande au bord de la banqueroute, une situation de panique générale s’installe qui ne tarde pas à se transformer en outrage. Les manifestations se multiplient dès la deuxième semaine du mois d’octobre. Elles se poursuivent jusqu’au 31 janvier 2009, emportant la démission du premier ministre Geir Haarde dans ce qui sera désignée par ses participants comme la « révolution des casseroles ».
Les Islandais, indignés, n’ont plus confiance dans leurs dirigeants qu’ils tiennent pour responsables de la situation. Les spéculations vont bon train sur les liens entre les gouvernements, les médias et les banques et leur rôle dans la crise financière. Elles sont confirmées le 30 juillet 2009 par une wikifuite sur des prêts effectués par la banque Kaupthing, tout juste avant l’effondrement. Le document interne de 209 pages contient des diapositives utilisées lors d’une réunion de la commission de prêts en date du 25 septembre 2008. Il montre des prêts à hauts risques fait à certains clients triés sur le volet et qui sont, pour la plupart, les plus grands actionnaires de la banque. Autre pratique douteuse, de larges sommes d’argent ont aussi été transférées vers d’autres banques et des annulations de dette considérable ont eu lieu peu de temps avant l’effondrement du système. Ce qui semble indiquer que les responsables de la banque savaient ce qui allait se passer et ont pris les mesures nécessaires pour se protéger.
Une fois la fuite publiée, la banque Kaupthing va, comme sa consœur suisse avant elle, se tourner vers son service légal pour tenter d’obtenir que l’information soit retirée du site … avec le même succès. A leur menace de poursuite en justice, WikiLeaks répond:
No. We will not assist the remains of Kaupthing, or its clients, to hide its dirty laundry from the global community. Attempts by Kaupthing or its agents to discover the source of the document in question may be a criminal violation of both Belgium source protection laws and the Swedish constitution. Who is your US counsel?
Ce mélange de lois belges, suédoises et américaines serait l’équivalent, dans le monde réel, de la protection cryptographique, anonyme et non identifiable offerte par le site dans le cyberespace. Un modèle que ses membres rêvent de voir se répliquer partout dans la « communauté globale ». Lorsque deux d’entre eux arrivent en Islande, invités par Ólafur, ils arrivent dans une situation idéale pour un entrepreneur de morale : une atmosphère générale de méfiance envers le gouvernement et un Parlement qui a besoin d’améliorer son crédit auprès de la population. Le résultat est une proposition de loi destinée à protéger le journalisme d’investigation et garantir plus d’indépendance de transparence dans l’information, en profitant de l’expérience légale de WikiLeaks qui voit dans cette situation, trois grandes chances :
1. Apprendre aux autres, à partir de son expérience
2. Protéger la liberté d’expression en créant une sorte de « phare sur la colline »
3. Trouver un endroit confortable pour des opérations futures (Assange 2010)
Baptisée « Icelandic Modern Media Initiative » (IMMI – Initiative islandaise pour les médias modernes), la proposition de loi a été déposée devant le Parlement le 17 février 2010. Elle devrait permettre de faire de l’Islande un « refuge » pour le journalisme d’enquête mondial en attirant les sites Internet et centres de renseignements du monde entier. Cette nouvelle loi fait partie d’une tendance actuelle de « commodification » (Ertman et Williams 2005 :403) de la souveraineté, soit l’utilisation de la fonction régalienne du législateur comme d’un atout stratégique. Elle pourrait permettre à l’Islande et ses quelques 300,000 habitants de se recycler dans le stockage de données pour le reste de la planète. Combinée à son niveau d’éducation élevé et le faible coût de son énergie, cette « commodification », si elle se faisait, pourrait constituer un excellent cas d’étude de l’effectivité d’une telle stratégie pour des Etats (presque) en faillite. Le vote final sur la proposition devrait avoir lieu au cours de ce mois de mai.
[1] Anonyme.
[2] Publié le 9 décembre 2008 par WikiLeaks, le document classé confidentiel était un rapport du BND sur le crime organisé à Kosovo.
[3] Anonyme.
[4] Anonyme
[5] Nous avons réussi à identifier la fuite dont il s’agit grâce à des informations obtenues de Ruggero que nous ne pouvons malheureusement pas reproduire ici. Nous pouvons toutefois, avec son accord, publier son titre sur le site : « La corruzione del Comune di Mascali, Provincia di Catania ». Les documents, en deux parties, sont accessibles en format .zip au http://file.wikileaks.org/file/comune-mascali-halley-2-2009.zip et au http://file.wikileaks.org/file/comune-mascali-halley-2009.zip. Dernière consultation : 31 mai 2010.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire